Le Dialogue stratégique Chine-France se tient à Beijing
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2024-12-14• source: fmprc.gov.cn
Le 14 décembre 2024, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères, a coprésidé le 26e Dialogue stratégique Chine-France avec Emmanuel Bonne, conseiller diplomatique du président français, à Beijing. Les deux parties ont eu une communication longue et approfondie et sont parvenues à un large consensus sur la mise en œuvre du consensus important atteint par les deux chefs d’État et l’approfondissement de la coopération stratégique entre la Chine et la France.
Wang Yi a déclaré que l’année écoulée revêtait une importance particulière pour les relations entre la Chine et la France. Le président Xi Jinping et le président Emmanuel Macron ont maintenu une interaction étroite, ce qui a permis d’orienter le développement des relations entre la Chine et la France et entre la Chine et l’Europe. L’Année sino-française du tourisme culturel s’est déroulée avec succès, avec plus d’une centaine d’événements qui en ont marqué des moments forts. Les échanges entre les peuples sont devenus plus étroits et les liens d’amitié se sont renforcés. La coopération pragmatique a progressé de manière solide, et la coopération multilatérale a été bien coordonnée et a fait preuve de vigueur. Les deux parties se sont également exprimées ensemble sur des défis mondiaux tels que l’intelligence artificielle et la gouvernance des océans, ainsi que sur des points chauds tels que le Moyen-Orient, démontrant ainsi la responsabilité de la Chine et de la France en tant que grands pays indépendants.
Wang Yi a déclaré que l’année prochaine marquerait le début d’un prochain cycle de 60 ans dans les relations entre la Chine et la France. La Chine est prête à travailler avec la France pour défendre l’« esprit sino-français » marqué par l’indépendance, la compréhension mutuelle, la clairvoyance et le bénéfice mutuel, pour consolider et poursuivre l’élan de la croissance des relations entre la Chine et la France, et pour s’assurer que les relations Chine-France continuent à servir de force motrice pour le développement des relations Chine-Europe et la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde. Premièrement, les deux parties doivent prendre le consensus des deux chefs d’État comme guide, se considérer mutuellement dans une perspective stratégique et à long terme, et créer des programmes bilatéraux plus positifs. Deuxièmement, les deux parties doivent promouvoir fermement la coopération pragmatique. Il faut faire bon usage des avantages traditionnels des deux parties, explorer le potentiel de coopération dans l’énergie nucléaire, l’aérospatiale et d’autres domaines, et explorer de nouvelles perspectives de coopération dans les forces productives de nouvelle qualité comme l’intelligence artificielle, les nouveaux matériaux, les équipements haut de gamme, la protection de l’environnement et la santé intelligente. Troisièmement, les deux parties doivent continuer à récolter les effets positifs de l’Année sino-française du tourisme culturel. Il faut faciliter les échanges entre les peuples des deux pays, et approfondir les échanges dans les domaines de la culture, de la recherche scientifique, de l’éducation, des collectivités locales et de la jeunesse. Quatrièmement, les deux parties doivent défendre conjointement le multilatéralisme. L’année prochaine marquera le 80e anniversaire de la fondation des Nations Unies et de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale antifasciste. La Chine et la France, toutes deux membres fondateurs des Nations Unies et membres permanents du Conseil de sécurité, doivent soutenir fermement le système international centré sur les Nations Unies, construire une multipolarisation égale et ordonnée, promouvoir la solidarité et la coopération internationales, s’opposer à la division et à la confrontation et, en particulier, abandonner la mentalité de la guerre froide et le jeu à somme nulle.
Emmanuel Bonne a déclaré que la partie française attachait une grande importance à l’amitié traditionnelle entre la France et la Chine et à la confiance mutuelle entre les deux chefs d’État, et qu’elle adhérerait à la politique d’une seule Chine, maintiendrait des échanges étroits de haut niveau avec la Chine, et assurerait le succès des mécanismes de dialogue de haut niveau sur l’économie, la finance, et les sciences humaines. Il a hautement apprécié les résultats positifs réalisés dans la coopération bilatérale. Emmanuel Bonne a ajouté que la France espérait travailler avec la Chine pour fixer des objectifs ambitieux et développer une coopération forte et innovante dans divers domaines tels que l’économie, le commerce et l’investissement, l’intelligence artificielle, l’énergie nucléaire, l’aérospatiale, les produits agro-alimentaires et le développement vert, et développer davantage les échanges humains. Face à la situation internationale agitée et incertaine, la France s’oppose à la confrontation des camps et s’en tiendra à sa tradition diplomatique indépendante, et préconise le respect mutuel, la tolérance et la coopération dans les relations internationales, a-t-il poursuivi.
Les deux parties ont convenu d’améliorer la coordination multilatérale et de renforcer la coopération sur le changement climatique, la biodiversité, le développement durable et la réduction de la pauvreté, afin de relever ensemble les défis mondiaux. La partie française apprécie le rôle clé joué par la Chine dans la conclusion de l’Accord de Paris, et se réjouit de faire du 10e anniversaire de l’accord l’année prochaine une occasion de faire preuve du leadership de la France et de la Chine et de promouvoir davantage de résultats dans la gouvernance climatique mondiale.
Les deux parties ont également discuté des questions économiques et commerciales entre la Chine et l’Europe. Wang Yi a souligné qu’une guerre commerciale n’aboutirait qu’à une situation « perdant-perdant ». La Chine est le défenseur le plus résolu du système de libre-échange et s’oppose à la politisation des questions économiques et commerciales. Wang Yi a exprimé l’espoir de voir l’Europe travailler avec la Chine dans la même direction, adopter une attitude constructive, tenir compte des préoccupations légitimes de part et d’autre, et trouver des solutions mutuellement acceptables via un dialogue continu avec la Chine. Emmanuel Bonne a déclaré que la France n’était pas favorable aux guerres commerciales et qu’elle soutenait le renforcement de la coopération entre l’Europe et la Chine pour parvenir aux bénéfices mutuels et à la situation gagnant-gagnant.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la crise ukrainienne, la question nucléaire iranienne, la situation au Moyen-Orient et d’autres sujets.
Les deux parties ont convenu d’améliorer la coordination multilatérale et de renforcer la coopération sur le changement climatique, la biodiversité, le développement durable et la réduction de la pauvreté, afin de relever ensemble les défis mondiaux. La partie française apprécie le rôle clé joué par la Chine dans la conclusion de l’Accord de Paris, et se réjouit de faire du 10e anniversaire de l’accord l’année prochaine une occasion de faire preuve du leadership de la France et de la Chine et de promouvoir davantage de résultats dans la gouvernance climatique mondiale.
Les deux parties ont également discuté des questions économiques et commerciales entre la Chine et l’Europe. Wang Yi a souligné qu’une guerre commerciale n’aboutirait qu’à une situation « perdant-perdant ». La Chine est le défenseur le plus résolu du système de libre-échange et s’oppose à la politisation des questions économiques et commerciales. Wang Yi a exprimé l’espoir de voir l’Europe travailler avec la Chine dans la même direction, adopter une attitude constructive, tenir compte des préoccupations légitimes de part et d’autre, et trouver des solutions mutuellement acceptables via un dialogue continu avec la Chine. Emmanuel Bonne a déclaré que la France n’était pas favorable aux guerres commerciales et qu’elle soutenait le renforcement de la coopération entre l’Europe et la Chine pour parvenir aux bénéfices mutuels et à la situation gagnant-gagnant.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la crise ukrainienne, la question nucléaire iranienne, la situation au Moyen-Orient et d’autres sujets.
